Rando au temps du Covid-19

 

En ces temps perturbés restons Seraing et organisons une rando car « pour ta santé Mettet baskets et Bouge « nous dit Maggie. On Rêves juste d’une rando à l’Ere libre sans Visé des records et se prendre pour des Champion.

Départ du Midi pour ne pas être à l’Ouest car notre boussole perd le Nord vu qu’On n’a plus nos repères habituels.


Masqués, munis de nos Gand de protection et respectant les mesures d’éloignement nous nous rendons l’Hun après l’autre à la gare même Scy être en Bande c’est plus amusant.


Signe d’un dérèglement aux dernières Nouvelles le train serait à l’Heure.


On se met en Marche à Piéton. Notre mise en Jambes s’effectue sur terrain plat et aisé. Nous traversons un Longprez puis un Pâturages dont on d’Etalle car un taureau ne nous voit pas d’un Beloeil sur ses terres.


Ensuite nous voguons par Mont et par Vaulx en nous dirigeant vers Laforêt où en traversant une Chênée nous admirons de beaux Arbre. 


Le grand Heer nous fait du bien, on a la Pesche.


A Lavacherie nous Fléron l’erreur, on est Pry d’un doute. Faut-il Tournai à gauche Houx à droite ? Pour Yvoir clair on consulte la carte. Et Huy, on Seloignes car Opont il Fallais continuer jusqu’à Léglise puis au Lavoir Tournay à droite pour rejoindre la route de Salles.


Il Feschaux, nous Hotton la veste et sans nous mettre Hannut nous laissons tomber le bas du pantalon. Nous profitons d’une Bellefontaine pour Boirs de l’eau fraîche.


Nous choisissons Lacuisine comme lieu de PN qui ne sera pas un PNI (= pique-nique improvisé) mais un PNA (= pique-nique amélioré) avec de Grandmetz. Ce n’est pas à cause de la fermeture des frontières mais Honnay de plus en plus pour le local, donc rien que du belge au menu. Pour nos sandwiches du pain d’Averbode, du beurre de Carlsbourg et des garnitures à profusion : jambon d’Aubel, saucisson de Verviers, pâté de Bastogne, le Goud’Ath, le cœur de Bellevaux, la boulette de Romedenne, le caprice de Chevron et pour assurer la distanciation sociale le fromage de Herve.

Pour les boissons vu que nous n’irons pas à Villers-La-Bonne-Eau pas question de Spa ni de Chaudfontaine, par contre notre feuille de route indique Rochefort, Chimay, Orval, Leffe, Ciney.
Pour le dessert des fraises de Wépion ainsi que des cerises, des pommes, des poires, des prunes. Acosse de la crise sanitaire, nous avons sélectionné les variétés à haute tolérance aux maladies : les griottes de Schaerbeek, la transparente de Kain, la bronzée d’Enghein, la belle de Thuin meilleure que la prune du Prince.
En Dinant on discute de tout et de rien. Un exemple, on se demande si nos amis les Français savent que Buzet, Castillon et Macon sont des communes belges.


Après le repas, réflexe Humain, on a besoin d’aller à Celles. Chance, comme nous sommes dans la nature pas besoin de La Panne et inutile de se soucier de l’Odeur. Nous Sombreffe car il Fooz poursuivre notre rando.


Après Trois-Ponts nous rejoignons la Rivière et là Soy rive gauche Soye rive droite. Sur la gauche nous apercevons un Héron cendré et sur la droite un couple qui se pavane. Lui est un Bomal qui a Bellaire, elle exhibe de Beausaint dénudés et de Beauraing sur lesquels certains Jette plus qu’un furtif regard tandis que d’autres ont Laar d’improviser une pause. Dison le franchement quel Zèle subitement pour observer attentivement la nature !


Aye à Crévecoeur on ressent un Malaise : nos Jambes sont Mol et flageolent, le poids de nos bâtons semble s’accroître et on a Mal aux Bra. On décide alors de mettre un Termes à cette rando car nous tenons à récupérer toutes nos forces pour 20h pour applaudir à tout rompre nos Saint-Sauveur qui prennent soins de nos Grands-Malades. De vifs MERCIS à TOUS !

Christine HAUBURSIN

 

anciensmarcheurs

 

Code de bonne conduite du presque parfait pilote pour la prochaine décennie


De grand matin tu nous convieras, tôt on reviendra
Train – Tram – Bus – Métro tu favoriseras, Greta te remerciera
Retards ou annulations des transports prévus, sans stress ton plan B tu sortiras
Précis tu seras dans l’horaire de nos convois
La météo tu commanderas et ainsi le soleil brillera
La pluie tu ne craindras, en bon pèlerin que tu seras
Les GR trop communs tu éviteras, des chemins inédits tu découvriras
Ton itinéraire sur le bout des doigts tu connaîtras
Cartes et topos quand tu douteras, sans retard tu consulteras
Ton GPS à la main tu garderas, des embûches cela t’évitera
Toutes les humeurs tu supporteras, sur tes amis jamais tu ne râleras 
Chaque année comme il se doit, ton anniversaire tu fêteras
Les bons bistrots tu choisiras, les trappistes on les boira
De bons vêtements et chaussures tu t’équiperas, beaucoup de plaisir tu en retireras
Trousse de secours, lacets, colsons tu prévoiras, les participants tu dépanneras
Avec les chasseurs tu ne discuteras, le bois tu contourneras
Pour éviter du plomb dans les fesses, les propriétés privées (hélas) tu respecteras
A temps ta cotisation tu paieras, le programme tu recevras


J. H., une randonneuse aguerrie et fidèle depuis plus de 20 ans

Janvier 2020

 

anciensmarcheurs

Allons - y gaiement les « Pégaseux »,

Le long des chemins herbeux, Bien chaussés solidement, Et le sourire en coin évidemment, Rien ne nous arrêtera, Toute la journée on marchera
Mais tout le long de cet exercice, Après la banane réparatrice, Toute la nature nous respecterons, Haut les cœurs nous marcherons, Impérativement joyeux nous le serons, Et comme souvent après une rude journée, Un verre de l’amitié ne peut se refuser, Xérès ou autres délicatesses pour terminer

 

Amicalement

Vous aurez reconnu l'auteur de ces vers ...

Décembre 2019


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20 ANS SONT VITE PASSÉS !

 

Après avoir fait mon marché dans d’autres groupes de marche, j’ai choisi le Cercle Pégase, entraînée par une amie. L’atmosphère amicale, accueillante, enthousiaste m’a

tout de suite plu. Pas de cancans, pas de critiques, une certaine discrétion et surtout la liberté de pouvoir « papillonner » parmi les marcheuses et marcheurs : vu le nombre de
participants, on peut choisir avec qui entamer une conversation, trouver des atomes crochus.
Il me semble que Pégase m’a fait faire beaucoup d’économies. Mes samedis après-midi sont désormais réservés à la marche. Je ne vais donc pas lécher les vitrines et m’acheter des tas de choses dont je n’ai pas besoin. Une cotisation très modeste, de bonnes chaussures, de la bonne humeur : c’est tout ce qu’il faut !

Au bout de quelques années m’est venue l’envie de piloter. Ayant hérité d’un certain sens de l’orientation de mes parents, j’ai prospecté des endroits inédits, m’écartant des sentiers battus. Encouragée par le succès de mes parcours, j’ai continué jusqu’à ce que je me rende compte que ne faire « que » marcher pendant 10 km commençait à me peser. J’ai remarqué que certains participants abandonnaient la marche du samedi parce que leur santé déclinait, que la distance leur semblait un peu longue, aspiraient à un rythme plus posé, avec quelques haltes pour souffler et regarder autre chose que ses chaussures pour ne pas tomber.

J’ai alors proposé une marche par mois, plus courte et plus lente, avec quelques commentaires naturalistes (j’ai un brevet de guide nature : occasion de le mettre au service !). Cette proposition a été acceptée et j’ai tout de suite « récupéré » quelques membres essoufflés qui ne demandaient pas mieux que de me suivre. Mes commentaires naturalistes ne se limitent pas exclusivement à la nature, mais s’étendent aussi à l’histoire, l’architecture, l’urbanisme, etc. selon le parcours choisi. Je continue depuis quelques années maintenant de piloter en faisant des commentaires, mais d’autres pilotes (Mina, Nadine, Jacqueline et Myriam) m’ont proposé de prendre en charge une marche plus lente et plus courte pour les autres samedis. Cela s’organise très facilement grâce à leur bonne collaboration et tout le monde est satisfait. J’espère de tout cœur que notre équipe puisse poursuivre cette mission encore longtemps. Je sais cependant que si l’une de nous fait défaut, c’est la cata…


Avis aux personnes désireuses de nous relayer, ne fût-ce que de temps à autre !

 

Nous sommes les Butineurs ! A bon amateur, salut !

 

Marion Schuberth
Novembre 2019

 

 

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J'AI TOUJOURS MARCHÉ

 

D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours marché. Pas les quelques mouvements saccadés des bambins, non, de véritables marches.

Ca va faire un peu Cosette, mais à l'école déjà, j'accumulais les kilomètres. Chez moi, on n'avait pas de voiture à cette époque. Donc, le matin pour aller à l'école, une seule solution : les pieds ! Le midi, pour aller manger les bons petits plats que maman avait cuisinés dans la matinée, encore une petite marche. Et rebelote le soir, après les cours.

Des années plus tard, il fallait bien sortir le chien que mon fiston avait pourtant promis de promener chaque jour. Et comme la brave bête (le chien, pas le fils) aimait les longues balades, j'ai pris l'habitude de faire les promenades de l'ADEPS. ..... Le chien est parti, mais j'ai continué la marche.

Seulement, toute seule, ce n'est pas drôle. Et c'est comme ça que j'ai rejoint Pégase, un chouette groupe, dynamique et qui permet, à chaque marche, de nouvelles découvertes.

Rejoignez-nous, il y aura toujours une balade qui vous conviendra, vous ne serez pas déçus.....

 

Arlette Triest

Octobre 2019

 



anciensmarcheurs

 

DES FAGNES A PEGASE

 

Comme pour Paule, chez nous les dimanches et vacances scolaires étaient consacrés à la marche en plein air. Longtemps j’ai accompagné mes parents dans les Fagnes, région privilégiée par mon père (sa région natale). Mon regretté frère échappait souvent à la marche car pour lui c’était le football son sport favori.

La pension approchant, les perspectives de longues journées oisives me stressaient terriblement et tout naturellement j’ai choisi de rejoindre le club de marche Pégase.

Etre guide est pour moi une partie de la volonté d’être utile au plus grand nombre de personnes dans mon entourage. L’évolution des saisons par son explosion de couleurs, printemps, été, automne et hiver, est un plaisir visuel tellement incroyable que me joindre à un club de marche n’a pas été difficile à réaliser. Luc, qui était à l’époque de mon entrée dans le Cercle Pégase, responsable des marches des mercredis m’a demandé de bien vouloir être guide. Donc, tout naturellement j’ai trouvé le chemin de mon implication dans un geste humaniste.

A ce jour, je ne regrette nullement cette décision et c’est avec un réel plaisir que j’emmène les gentils Pégaseux par tous les temps pour une promenade conviviale aux alentours de Bruxelles. Je formule le vœu de pouvoir accompagner encore longtemps de nombreux amis marcheurs.

Maria Hummel

Septembre 2019

 

anciensmarcheurs

 

DES MARCHES GALLOISES AUX DIMANCHES

 

Notre aventure débuta en septembre 1993 pour un périple de deux semaines qui nous mena Gustave et moi-même à travers les beaux paysages des Marches galloises région située à la limite des deux régions, Angleterre et Pays de Galles.

En fait, cet itinéraire suit l’ancien mur de protection contre l’envahisseur gallois, protection qui fut édifiée au cours du VIIIème siècle par le roi de Mercie, un certain OFFA qui règne sur cet ancien royaume situé à l’ouest de l’Angleterre.

Bref, un périple qui fut mené tambour battant par moi et mon compagnon Gustave de Pégase, ancien membre aujourd’hui décédé. 160 km de sentiers parfois accidentés comme de véritables montagnes russes et où les conditions climatiques furent très variables. Parfois il est vrai, le parcours était effectué par beau temps, parfois également dans une atmosphère de purée de pois cotonneuse, où il semblait que le brouillard pouvait être palpable. Averses dans une lande exposée.

C’est ainsi que nous avons séché nos effets dans une auberge située à Hay-on-Wye, village jumelé avec Redu-sur-Lesse, célèbre pour ses bibliothécaires.

Des noms de localité aux consonnances typiquement galloises comme Monmouth, Welshpool ou encore Llangollen. Bref, une odyssée qui nous a menés dans un autre monde pourtant encore situé en Europe.

Mais la Grande-Bretagne est-ce encore l’Europe ou bien Brexit ?

 

Jean-Marie VANHANDENHOVE

Juillet/Août 2019

 

anciensmarcheurs

 

PILOTE DU SAMEDI A PEGASE


Quand j’ai commencé à marcher avec Pégase, les samedis après-midis, j’ai été très impressionnée par le pilote Augustin qui nous conduisait dans la forêt de Soignes par les petits sentiers et parfois à travers les talus, sans consulter de carte. Cela me semblait extraordinaire. Pour moi ces chemins se ressemblaient tous. Très rapidement j’ai acheté une carte détaillée de cette forêt et je demandais à Augustin, après chaque promenade, de me montrer sur le plan le trajet qu’il avait effectué. Une autre marcheuse, Andrée, s’est montrée aussi intéressée que moi.
Après quelques temps, nous avons proposé, Andrée et moi, de préparer une marche et de guider le groupe. La première fois c’était au départ du Parc de Tervueren, nous l’avons testée par deux fois, montre en main. On avait soigneusement prévu l’endroit où nous ferions la pose banane, il fallait y trouver de quoi s’assoir pour les personnes déjà fatiguées et des arbres ou des bosquets pour pouvoir s’isoler en cas de nécessité.


C’était au début de l’année 1994. J’étais donc devenue une pilote du samedi. Une fois par mois, les premières années avec Andrée, et ensuite toute seule lorsque mon amie qui était plus âgée que moi a cessé de nous accompagner, j’ai assumé cette fonction avec beaucoup de plaisir.


Pour préparer ces marches, je photocopiais une partie de ma carte sur une feuille de format A4, je traçais, sur la copie, un trajet correspondant à un parcours d’une durée de 2h15 et nous faisions ensuite la vérification de notre projet sur le terrain. Je possède actuellement des dizaines de petites cartes marquées avec les circuits qui ont été parcourus aux départs des nombreux lieux de rendez-vous de nos promenades dans notre merveilleuse forêt.


Une quinzaine d’années plus tard, l’âge aidant et l’apparition de quelques problèmes de santé m’ont amenée, à mon grand regret, à la décision de cesser ma participation à ces activités. Les marches du samedi étaient devenues trop rapides pour moi. Et voilà qu’il y a peu, Marion a eu la riche idée de proposer des marches plus courtes et plus lentes auxquelles je me sentais encore capable de participer. Alors pourquoi ne pas redevenir pilote ? J’ai ressorti mes plans. La forêt ne m’étant plus une immensité inconnue, je peux maintenant y guider sans même devoir effectuer de préparation. Me revoilà donc, bien heureuse, une pilote des marches des « butineurs ».

 

Mina Goldfinger

Juin 2019

 

anciensmarcheurs

 

 

LA MARCHE A PIED ... MON LOISIR PREFERE

 

Dès ma prime enfance, nous partions en famille le dimanche faire de grandes balades en Ardennes et aussi l’été un grand circuit en voiture à la découverte d’un pays d’Europe. Depuis mes 10 ans, je guidais l’itinéraire de papa avec la carte routière de la région à la main (« petits débuts »).

 

La marche à pied a toujours été mon loisir privilégié. Adulte, je partais 4 fois par an faire une semaine de randonnée dans les Alpes ou les Pyrénées. Par modestie, je vous fais grâce des dénivelés hebdomadaires et du total des kilomètres parcourus en 30 ans ! De plus, une amie a eu la bonne idée d’épouser un valaisan et chaque année, elle m’invitait une semaine chez eux. A deux cette fois, on arpentait la montagne, carte à la main. J’ai appris au cours de géographie (ma branche préférée) que la carte topographique est le reflet exemplaire et parfait du paysage que l’on a sous les yeux. Après tant d’années d’utilisation de cet outil, j’en suis toujours convaincue.

 

Aimer la marche et lire une carte topographique étaient les ingrédients nécessaires et suffisants pour répondre à l’appel lancé dans le bulletin de Pégase, début 2001. Après une brève mais stricte formation donnée par Luc, ce grand pro du « pilotage », j’ai pris, chaque mois, la tête du peloton-marcheur.
L’âge aidant, fini les grimpettes (parfois 6000 m de dénivelé positif en 6 jours !). Mes compagnons de marche d’aujourd’hui auront peut-être peine à le croire en me dépassant dans les moindres petites montées !

 

La marche fait partie de la vie et est très bénéfique pour le physique, le moral et le spirituel (« anima, animus et spiritus » diraient les spécialistes). L’harmonie de notre être, l’épanouissement de notre personnalité et l’élévation de notre vie intérieure sont donc assurés. La longévité et la bonne forme de plusieurs membres de Pégase en sont la preuve.

 

Alors, je souhaite longue vie et beaucoup de joies pédestres aux différents groupes : L-M-S-R… dans la contemplation des beautés de la nature et la joyeuse convivialité.

 

A bientôt sur les sentiers,

Paule Desmecht

Mai 2019

 

anciensmarcheurs

 

J'AIME VADROUILLER ...

 

Bonjour,


Je suis née à côté du Mechels Broek, un vaste espace naturel entre Malines et Bonheiden. Depuis mon enfance, j’aime vadrouiller dans la nature.


L’heureuse rencontre avec Pégase (grâce à ma grande amie Paule) m’a permis de reprendre cet hobby : découvrir les plus beaux endroits de notre région dans une ambiance sportive et surtout amicale.


Piloter pour Pégase me permet d’explorer de nouveaux paysages / réserves naturelles et de montrer mes coins préférés aux amis-randonneurs :

  • le printemps, sous une tendre verdure sur les arbres ;
  • l’été à l’abri du soleil dans les bois ou sur une terrasse ;
  • les belles couleurs d’automne sous une lumière particulièrement chaude.

 

A bientôt sur les chemins de Pégase

Lutgarde DE GREEF

Avril 2019

 

anciensmarcheurs

 

4 ans déjà…


Après une carrière professionnelle bien remplie, j’ai voulu marquer un temps de pause et réfléchir à mon avenir...


C’est ainsi que j’ai préparé mon balluchon et me suis mis en marche, fin août 2014, du Puy en Velay (GR 65) vers St Jacques.


Dès le départ, j’ai eu l’occasion de traverser des paysages resplendissants, des villages d’une grande richesse culturelle et qui plus est, de faire de belles rencontres de personnes venues du monde entier.


C’est ce chemin qui m’a donné l’envie de donner un nouveau sens à ma vie et de l’orienter vers davantage de bonheur par la simplicité, en revenant à l’essentiel. Après avoir parcouru près de 1600 km en pleine nature, le retour à la civilisation fut quelque peu laborieux et l’addiction à la marche s’est rapidement manifestée. C’est en consultant internet que j’ai découvert l’existence du Cercle Pégase et m’y suis « de ce pas » inscrit.


La bonne humeur, l’ambiance, la convivialité des membres m’ont rapidement incité à proposer mes services et j’ai commencé des pilotages le mercredi.


Patrick Maerten

Mars 2019

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SOUVENIRS ...


Dans la rubrique « Pilote du mois », Guy (voir notre rubrique dans le bulletin de décembre) rappelle que son arrivée à Pégase il la doit à un marathon. Ceci m’a fait découvrir qu’il en avait effectué 27, soit 2 de plus que Luc qui n’en a « que » 25 à son palmarès ; quant à moi, je trouvais 42 km assez effrayant et me contentai, dans un premier temps, de demi-marathon. Puis je m’y suis mise et en ai 12 à mon actif ; cela aurait pu être 13 mais de fortes douleurs à la jambe m’incitèrent à abandonner ... au km 39 ! Un bon samaritain – Raymond Grollet en l’occurrence – m’embarqua dans sa voiture pour me ramener à bon port. A peine installée sur la banquette arrière je regrettais ma décision, la douleur ayant disparu.

 

A l’époque, il était inimaginable que des marcheurs amateurs se lancent dans une telle aventure, mais Pégase le fit et chaque année voyait arriver nombre de participants venant de tous les horizons ; une année il y eut même une délégation de militaires casernés à Di

 

Certains marathons furent épiques, ainsi pour fêter les 80 ans du Cercle un pré-marathon de 38 km fut organisé un samedi de Diest à Louvain, suivi le dimanche de 42 km de Louvain à Auderghem. Pour fêter le millénaire de Bruxelles certains marathoniens non content de l’arrivée officielle à Woluwe poursuivirent leur marche jusqu’à la Grand Place, précédés d’une escouade de policiers à moto qui leur ouvrait la voie. Félicitations et drink à l’Hôtel de ville évidemment. D’autres pilotes imaginèrent de traverser la Belgique par marathons successifs et au bout de quelques années nous avons rallié Knokke à Arlon : qui dit mieux ?


Mais, me direz-vous, qu’elle était l’origine de ce fameux marathon ? Et bien, le croirez-vous, c’est grâce au groupe de cyclistes, nombreux à l’époque, que nous le devons. Leurs sorties hivernales étant suspendues, ils participaient régulièrement aux sorties pédestres dominicales et, au mois de mars se demandaient s’ils seraient en forme pour reprendre leur bécane. Rien de tel se dirent-ils qu’une bonne marche sortant de l’ordinaire pour vérifier cela. Ce qui fut mis rapidement au point et c’est ainsi que chaque année, à l’annonce du marathon les Pégaseux savaient que le printemps était proche.


Lucette

Février 2019

anciensmarcheurs

 

MOI, PILOTE, JE ...

 

Moi, Pilote, je vous emmènerai là-haut sur la colline … Moi, Pilote, je vous conduirai sur des sentes inconnues … Moi, Pilote, je vous ferai déguster la cervoise que vous ne connaissiez pas … Moi, Pilote, j’éclairerai la lune tout le jour durant… Moi, pilote je …

 

Et voilà Robertine, tu m’as demandé de meubler la rubrique du pilote du moi, te voilà servie !


La première fois … tout le monde se souvient de la première fois, n’est-ce pas ? Pour ma part, c’est « M » qui m’a invité (lisez « fortement recommandé ») à me lancer sur le chemin du pilotage. Sans doute m’avait-elle confondu avec le célèbre James B. Elle m’avait bien recommandé d’emporter mes cartes. C’est sûr que je les ai emmenées … même que j’en avais 52 avec moi, bien rangées dans leur petite boîte.

 

Mais à quoi donc pouvait servir celle qu’elle m’avait aimablement prêtée, une carte potographique avec plein de lignes et de signes bizarres. Il y avait même une rose dans un coin avec les lettres NSOE. Il paraît que ce sont les cardinaux qui ont inventé ce truc avec tous ces points. C’est sans doute pour cela que l’on dit que « tous les chemins mènent à Rome » … « M » m’avait également vanté les mérites d’une petite boîte ronde avec une aiguille dedans qui tournait comme un poisson rouge dans son bocal. Décidément, la tâche allait être bien rude.

 

Cependant, titillé par ce défi, insurmontable à mes pauvres yeux, je relevai le gant. Tenaillé par une boule dans l’estomac, je pris mon élan pour ma première prospection dans les Ardennes.


J’ai commencé par suivre scrupuleusement les fines lignes brunes indiquées sur la carte poto et me suis retrouvé – deux heures plus tard – à mon point de départ. Faut pas confondre courbes de niveau et sentiers de randonnée…

 

Non, décidément, je n’avais pas le niveau pour cette mission sans doute réservée aux élites.

 

J’étais prêt à renoncer lorsque j’ai eu la (lumineuse) idée de scruter le ciel et d’implorer mes amis EGNOS, GALILEO, NAVSTAR & Co de me venir en aide. Fraternellement ils m’ont guidé pas à pas, seconde après seconde et m’ont mené à bon port. Vous l’aurez compris, le GPS était devenu mon guide suprême ; on ne se quitte plus. Depuis, à force de me voir passer et repasser lors de multiples prospections et randonnées, Vesdre, Ourthe, Amblève et autres rus et ruisseaux n’ont plus un méandre dans leur lit pour piéger ma vigilance.


Et voilà comment je suis devenu un PP (Pilote Pégase).

La boule à l’estomac a fait place à une chatouille au coeur, tant sont grandes la satisfaction du dépassement de soi et la joie de partager ses découvertes avec les ami(e)s.


Alors Pégaseuses, Pégaseux, si comme moi, vous désirez goûter aux frissons du pilotage, n’hésitez plus, rejoignez bien vite la gilde des pilotes. Le Nirvana du PP est à votre portée !


Avant de vous quitter, un dernier petit conseil. Lors de vos randonnées, emportez tout de même la carte potomachin et la petite boîte magique. Car le GPS est une machine qui pourrait tomber en panne.


Avec toute mon amitié


Moi, E1000

 

Emile BECKERS

Janvier 2019

 

 

anciensmarcheurs

 

LE MARATHONIEN

 

J'ai fait la connaissance de Pégase par son marathon annuel de mars ... en 1967. J'y ai participé 29 fois ! J'ai toujours aimé lire les cartes et préparer des itinéraires et ce, depuis plus de 50 ans.


Quand Luc et Lucette m'ont demandé de piloter une marche du dimanche par mois, j'ai accepté avec enthousiasme, ainsi que les 18 km du mercredi à partir de 2011.

 

Cependant j'ai dû lever le pied pendant quelques années, pris par d'autres activités : jogging et vélo (Dynamobile et Rando-Vélo). Cette année, à la demande pressante d'Arlette Triest suite au manque de pilotes pour les 12 km du mercredi, j'ai accepté de "reprendre le flambeau" et j'ai aussi guidé quelques fois les "butineurs" du samedi.

 

Je suis toujours aussi heureux de l'ambiance de Pégase, de marcher sur les beaux parcours choisis, de profiter de la nature (surtout les oiseaux) et des beaux paysages. C'est sans doute grâce à mon nom prédestiné que j'aime tant randonner.

Guy CAILLOUX

Décembre 2018


anciensmarcheurs

 

DU LAC DU DER A LA FORET DE SOIGNES


Je viens d’un village perdu au milieu des bois, champs, forêts, prairies, et du lac du Der (bien connu des Ornithologues), de la région Champagne Ardennes aujourd’hui Grand Est.

 

C’est en 1992 que Robertine et moi nous nous sommes inscrits à Pégase, quelque temps plus tard, et suite à une demande de remplacement d’une pilote, Robertine a donc piloté les samedis, bien sûr nous allions reconnaître les parcours pour que Robertine ne stress pas trop le grand jour. C’est ainsi que j’ai appris à bien connaitre la forêt de Soignes. Lorsque mes horaires me le permettaient, je pilotais à la place de Robertine. Ensuite et venu le moment du 4/5 temps, ce qui m’a permis d’être plus disponible. A la prépension j’ai commencé à piloter le mercredi aux 18km, et enfin une fois par mois le dimanche.

 

Ce fut une partie de plaisir à chaque fois que j’ai fait des reconnaissances avec les apprenties pilotes (Christine, Arlette, Micheline), Votre dévoué pilote.

André JONAS

Novembre 2018

anciensmarcheurs

 

MAIS QUI EST-CE ?


Casquette bien vissée sur la tête
Harnachée de sacs et pochettes
Avec cartes, topo et lunettes
N'ayez crainte, elle veille à tout :
Taureau piaffant et chiens fous,
Autres embûches ou passage à gué,
L'instant d'un paysage vite photographié.


Tâche ardue mais pour nous précieuse
Entre talus et pentes herbeuses
Là-bas, le sentier se déroule
Loin des villes que peuple la foule.
Ici, grâce à elle, tout reste enchanté.
Et pour terminer en beauté
Rien ne vaut une bonne bière ambrée.

 

Octobre 2018


anciensmarcheurs

 

Clin d’oeil du pilote


Tout petit on m’a appris que «… La meilleure façon de marcher c’est bien sûr la nôtre c’est de mettre un pied d’vant l’autre et ……… d’ RECOMMENCER » (chanson
enfantine bien connue).


ET :

Si tu veux marcher vite, marche tout seul ; si tu veux marcher loin, marche avec les autres (ou avec Pégase). (Proverbe africain).

Bref : Mon pied droit est jaloux de mon pied gauche. Quand l'un avance, l'autre veut le dépasser. Et moi, comme un imbécile, je marche ! (Raymond Devos)

Au plaisir de vous (re)voir le mercredi …

Eddy BLOCKMANS

Septembre 2018

 

anciensmarcheurs

 

MOTS CROISES - Juillet/Août 2018

 

Pilote du mois JuilletAout

Réponses

 

 

anciensmarcheurs

 

 

RANDO ET VISITES CULTURELLES : UN BON ALLIAGE !


Vers l’âge de vingt-cinq ans, j’ai commencé à pratiquer la marche régulièrement dans le cadre d’un groupe liégeois, étant donné que j’habitais à cette époque la Cité Ardente. Je me suis vite mise à guider pour ce groupe : balades du dimanche, organisation de week-ends et séjours à l’étranger (France, Allemagne, Cornouailles, Nord de l’Angleterre, Espagne…).

Le travail m’ayant amenée à venir habiter près de Bruxelles à partir de 1997, j’ai rejoint Pégase en 2003. J’ai rapidement commencé à guider des balades pour Pégase le dimanche. J’ai aussi organisé, sept années de suite, des vacances d’été touristico-pédestres dans différentes régions de France pour un autre groupe bruxellois. Lors des séjours que j’organise, j’essaie toujours de combiner la randonnée et la visite des curiosités (architecturales, historiques, culturelles au sens le plus large) de la région. La marche est à cet égard un excellent moyen d’approche.

Après une éclipse due à des problèmes de mobilité, j’ai repris plus activement ma collaboration avec Pégase en 2015, recommençant à guider des marches les dimanches (entre 12 et 20 km) et proposant par ailleurs des activités culturelles (visites d’expositions, concerts, soirées théâtrales…).


Une fois que l’heure de la retraite aura sonné (d’ici deux à trois ans), j’envisage de m’investir davantage dans Pégase que je ne peux le faire actuellement.


Wanda VOGEL

Juin 2018

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Les coulisses d’un pilotage


Je suis une fille de Meuse, de la région dinantaise là où la vallée mosane est la plus belle. Cette origine m’a profondément marquée. Dès mon enfance je me sentais bien dans la nature et je souhaitais devenir garde-forestière même si mes frères et leurs copains disaient que ce n’était pas un métier pour les filles.

 

Adulte, installée à Bruxelles, j’ai parcouru des milliers de km dans la forêt de Soignes ainsi qu’en Ardenne et au Luxembourg. Pour mes entraînements sportifs, pour évacuer le stress du boulot et pour rester en connexion avec la nature, l’observer, apprendre à mieux la connaître, à l’apprécier plus encore.

 

A ma retraite je suis devenue membre de Pégase ce qui était un bon choix. Quand Robertine m’a demandé de piloter, au départ pour les samedis, j’ai hésité car pour moi qui confonds volontiers ma droite et ma gauche c’était presque impensable. Si vous ajoutez que les cartes IGN s’apparentaient à de l’art abstrait, c’était une
gageure.


Comme les défis me tentent j’ai accepté en sachant qu’André, pilote chevronné, m’initierait au décryptage de ces fameuses cartes. Grâce à lui et une bonne dose de persévérance de ma part, aujourd’hui je ne perds plus le Nord, je garde fermement le cap. De plus j’apprécie le pilotage, je suis heureuse et détendue quand je prospecte à la recherche de beaux parcours, de quelques tracés inédits.

 

A bientôt les Pégaseux pour de tonifiantes balades car j’ai encore de nombreux chemins à vous faire découvrir et la nature tant de moments de bien-être à vous
offrir …

La Petite Christine HAUBURSIN

Mai 2018

anciensmarcheurs

 

PARCOURS PEGASEUX D’UN MEMBRE D’HONNEUR


Amené à Pégase par un ami (Tolio) un dimanche de septembre 1971 nous avons randonné 25 km, piloté par Bob Porta et j’ai fait la connaissance de Jenny Nolle et de mes futurs parrains Magy et Jo De Raedt, responsable des samedis. C’est là que j’ai commencé à piloter 10 km

Enchanté, je n’ai plus cessé de randonner avec Jenny et d’autres nouveaux copains et c’est depuis 1972 que Jenny est devenue ma compagne.
A l’époque, le comité était présidé par Richard De Bock, 2 adjoints et Jos Gallet responsable des WE – Rallye – Fagnes – Autocar.
Il fallait refuser du monde pour les sorties mensuelles en car, Luc et moi pilotant chacun un groupe, ce depuis 1972.

Dès 1973, j’étais connu pour franchir 9 à 12 clôtures, car avec carte et boussole-sans prospection, c’était du « tout terrain ».
Les cyclistes étaient nombreux, j’ai tenté de guider carte dans une main, mais j’ai échoué dans une allée de cimetière ! C’était mon seul essai cyclo !! mais organisé 2 « rallyes ».

J’ai marché 25 marathons (42 km) et piloté ceux de 1974 à 1976 - connu 4 présidents
A Reynaerts, puis en 1997 Lucette la dévouée et enfin Robertine en 2017,

Début 1982 j’ai été recruté par le groupe « Pedibus » et « Communautés » qui manquaient de pilotes ce qui limitait mes participations à « Pégase ».
Mais quelques années plus tard, j’ai repris du service aux mercredis 18 km et quelques dimanches.

A 87 ans et plus de 46 ans au cercle, je ne puis dire que merci…et vive Pégase !

Philippe VANQUAILLIE

Avril 2018

cyclistesanciens

 

Une histoire de vélo :
à chaque âge, à chaque occasion, à chaque distance


Mon premier vélo était un tricycle. Je pouvais seulement faire des tours dans la cour intérieure de notre maison. Ensuite, j’ai hérité du vélo de ma soeur ainée. Le tour du bloc en face du stade du Heysel était mon monde. Pour mes douze ans j’ai enfin reçu un nouveau vélo à condition d’avoir de bons résultats scolaires. Cela me permettait d’aller à l’école, de me rendre chez mes copains...la liberté.


Au boulot, chez les Magasins du Monde Oxfam, le développement durable est important. Le vélo semblait évident comme moyen de transport.
Je ne pourrai jamais oublier les vacances, entre amis, en Forêt Noire, la Moselle (le vin était si bon), le Ballon d’Alsace (un peu trop haut).
Ensuite j’ai rencontré ma femme. Elle s’est laissée séduire par ma passion. Les enfants doivent vite apprendre à rouler ....aux Pays-Bas, en Allemagne, en Lettonie, Estonie, Suède (il pleuvait trop).


Vient ensuite l’envie de grands voyages seul ou à deux.


Depuis quelques années les kilomètres à vélo se font souvent aussi comme guide. Chez « Cactus », nous organisons des tours guidés en ville (beaucoup d’explications, moins de vélo) et avec Le Cercle Pégase (plus de distances, beaucoup de convivialité).

Mon nom ? Renaat JESPERS. Envie de faire connaissance ? Venez à une sortie vélo de Pégase !


Mars 2018

 

 

 

 

 

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RGPD

 

 

Nos activités

Le Cercle Pégase organise des sorties cyclistes, des marches au départ de Bruxelles et de la périphérie, des promenades en forêt de Soignes et espaces verts de Bruxelles, des randonnées dans toute la Belgique en privilégiant les transports en commun pour nos déplacements.


Nous organisons également des WE, WE prolongés et séjour tant en Belgique qu’à l’étranger. Sans oublier nos activités culturelles variées.

 

Prévoir pique-nique et boisson(s) lors des randonnées d'une journée. Les chiens ne sont pas admis. (Les grossiers personnages non plus !)


Vous désirez venir nous rejoindre afin de découvrir avec nous les beaux chemins, sentiers et voies de notre beau pays ? Pas de problème, la première participation aux randonnées du Cercle Pégase ne nécessite aucune cotisation préalable à notre club de marches. N'hésitez pas, venez nous rejoindre pour une randonnée pédestre ou à vélo et voyez si cela vous plaît et pourquoi pas, revenez régulièrement à nos activités. CLIQUEZ ici pour découvrir nos modalités d'adhésion.


Le Cercle Pégase asbl existe grâce à la participation d'organisateurs bénévoles dont la responsabilité ne peut en aucun cas être mise en cause. Chacun participe aux activités à ses propres risques (voir la Clause de Responsabilité).

 

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