LA CALESTIENNE DE GARE EN GARE

Etape 10 - Beauraing - Fromelennes - Givet

Dénivelé

 

Borne frontière Borne frontière

 

 

LES GROTTES DE NICHET

 

Les aménagements, puis les fouilles ultérieures permettent de faire des découvertes d'un intérêt archéologique : des restes d'animaux aujourd'hui disparus de notre région comme l'ours des cavernes, le mammouth, le renne...mais aussi des ossements humains de l'homo sapiens et de mérovingiens. Il y a donc 5 000 ans, vivaient ici des hommes préhistoriques. Le seul endroit pour que les tribus pénètrent dans la grotte, est une ouverture formée naturellement dans la cavité suite à un effondrement et que l'on appelle un aven (trou se formant dans les régions calcaires).

D'autres fouilles plus récentes, 1965, aux alentours de la grotte, ont révélé la présence humaine et les dernières en date, 1995, ont permis la découverte d'une tombe commune de l'âge du bronze contenant les squelettes de 17 personnes.

Une autre histoire du 17ème ou 18ème siècle, c'est la découverte lors des aménagements du squelette d'un homme qui se serait retiré dans la caverne pour se soustraire à des poursuites judiciaires et qui y serait mort de faim et de froid.

Visite des Grottes de Nichet :

D'une profondeur de 53 mètres, elle comporte 20 salles réparties sur 3 étages dont une dizaine seulement, sont accessibles au public. La température est constante de 9 degrés.

Déjà sous Louis XIV , la grotte était connue des habitants du village et des alentours mais nul n'osait s'y aventurer car à cette époque, on pensait que l'enfer était au centre de la terre et que la grotte en était l'entrée.

C’est à partir du XIXème siècles que des personnes bravant les légendes, ont commencé à s'aventurer dans les salles les plus rapprochées.

C'est en 1899 que la grotte est ouverte pour la première fois au public. Elle va être visitée jusque dans les années 1950 puis seront abandonnées pendant plus de 30 ans car la dernière guerre a causé pas mal de dégâts. Le 11 avril 1987 ouverture de la Grotte au public.

Au cours de votre visite, vous apercevrez une pellicule noire sur certaines parois. Cette couleur n'est pas naturelle. Elle provient de la fumée des flambeaux et des lampes à acétylène que les premiers guides utilisaient pendants les visites.

Au fur et à mesure, cette couleur disparaît tout d'abord par le décrochement de plaque de calcaire et étant donné que la grotte de Nichet continue à drainer des eaux de pluies, les parois retrouvent peu à peu leur couleur d'origine.

De la salle des Nutons à celle du Squelette, en passant par la salle du Gouffre, celle du Clair de lune ou celle des Amoureux, les légendes s'y faufilent entre les stalagmites (qui montent) et les stalactites (qui descendent). Un univers au centre de la terre avec ses personnages imaginaires "les Nutons", son histoire de squelette d'homme ... et ses 114 marches qui permettent un retour à la réalité (ville de Fromelennes).

 

 

Moulin Boreu Moulin Boreu

 

 

LA HOUILLE

 

A partir du 18ème siècle, la Houille vit se développer sur ses rives une nouvelle activité abandonnant les moulins à farine ou a tan et créant de nouveaux bâtiments pour accueillir, batteries, lamineries et tréfileries de cuivre. Après la Manufacture de Landrichamps de 1787, c’est en 1806 qui fut fondée la Manufacture de Fromelennes. La « Vallée du Cuivre » compta jusqu’à 9 établissements dont les produits d’exportaient dans le monde entier. En 1897 la création d’une voie ferrée permis d’améliorer les échanges de matières premières entre le port de Givet et la tréfilerie du hameau de Flohimont, centre nerveux de la « Vallée du Cuivre ».

La force de la Houille fut en premier lieu utilisée pour le fonctionnement des moulins à farine des religieuses cisterciennes de Félixpré au 13ème siècle. On peut citer notamment le Moulin Boreu, nommé à l’époque Moulin des Religieuses. A la fin du 17ème siècle s’établirent les premières tanneries sur les rives de la Houille à Givet. Le Moulin Boreu, du nom d’un de ses propriétaires, fut alors transformé en moulin à écorces qui leur fournissait le tan nécessaire à la transformation des peaux en cuir. Quant au rebus de ces peaux issus des tanneries, il fut utilisé pour fabriquer des colles fortes au sein d’usines nommées colleteries, comme celles du Moulin Boreu ou celle de Fromelennes.

 

 

Roche Hulobiez

 

 

GIVET - Eglise Notre-Dame

 

Edifice de style classique, reconstruite de 1729 à 1732 sur les ruines d’une église détruite en 1696 elle-même fondée sur une construction médiévale beaucoup plus ancienne. Fondation attribuée à Saint-Hubert, Evêque de Liège vers 720. L’église possède la particularité d’avoir été agrandie à cette occasion par retournement. Le chœur actuel était la nef de l’ancienne bâtisse dont l’entrée se faisait côté Meuse. Le maître-autel vient de l’ancien collège des Jésuite de Dinant, les stalles du Couvent des Dominicains de Huy.

 

 

Givet

 

 

GIVET

 

L'origine du nom "GIVET" est controversée: Deux thèses différentes ont été avancées. Il s'agirait, pour De Marsilly, d'un terme de patois local désignant les convois de bois flottants qui descendaient la Meuse : "Les Givées". Pour le Révérend Père Don Thierry de Rejalot, Givet proviendrait du nom d'un établissement mérovingien installé sur une rive de la Meuse et servant de péage lors de passages de marchandises. A l'époque l'impôt prélevé était appelé "GABLUM", il devint GABELIUM, GIVELIUM, GIVETIUM, et enfin, au XV° siècle GIVET (http://www.givet.fr/decouvrir/historique.php)


Givet appartenait à la fin du Moyen Âge aux évêques de Liège. Charles Quint, en ayant obtenu la cession au XVIe siècle, fit construire la forteresse qu'il appela de son nom, Charlemont. En 1680, la place de Charlemont fut remise à Louis XIV en exécution de la paix de Nimègue ; en 1699 le traité de Lille complétant la paix de Ryswick, confirma à la France la possession des deux Givet. Le roi de France fit alors compléter les fortifications de Charlemont et celles du Grand-Givet sous la direction de Vauban.


 

 

 

 


LA CALESTIENNE DE GARE EN GARE: de Fraipont au musée du marbre à Rance
Il va de soi que pour réaliser ce parcours au travers de la Calestienne, l'auteur a emprunté des chemins existants en veillant bien à rester dans le domaine public. Une lettre a été adressée à chaque office de tourisme pour s’en assurer. Certains ont répondu positivement … d’autres pas encore (Nov 2013). Ce topo-guide est l'oeuvre d'un amateur, la decription des sentiers à suivre est donnée à titre purement indicatif tout comme le kilométrage et les dénivelés, et n'engage en aucun cas la responsabilité de l'auteur. Le randonneur parcourt l'itinéraire au travers de la Calestinne sous sa propre responsabilité. Le randonneur reste seul responsable, non seulement des accidents dont il pourrait être victime, mais aussi des dommages qu'il pourrait causer à autrui tels que feux de forêts, pollutions, dégradations, etc.

 

Sauf indication contraire, les textes en italique proviennent de WIKIPEDIA, l’Encyclopédie libre.

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